11 SoloMilan - Défenseurs

Avec son compere Costacurta y’a Galli aussi. Lecture du jeu incroyable mais souvent blessé.

Trop facile au niveau de la défense centrale, c’est évident le duo alliant le charisme du premier et sa solidité au duel à la classe inégalable balle au pied, technique et vision du jeu digne d’un libéro à l’ancienne, soit: Romagnoli et Zapata!
Meilleur latéral droit: Abate et sa qualité de centre si savoureuse.
Latéral gauche: pourquoi Urby est absent de la liste, je boycotte :frowning_face:

Plus sérieusement, ma défense type est la suivante:
Cafu- Nesta- Baresi- Maldini avec pour remplaçants (Tassotti- Costacurta- Serginho).

Baresi était vraiment le défenseur parfait avec une intelligence inégalable dans la lecture du jeu pour toujours anticiper à la perfection chaque action, diriger sa défense et relancer le jeu à la perfection à la manière d’un libéro à l’ancienne. Il alliait l’exigence défensive qui s’imposait en ce temps à la qualité technique exigée dans le football actuel à ce poste. C’est le type de défenseur intemporel qui aurait pu s’imposer dans n’importe quelle génération :heart_eyes:
Nesta pour sa classe, son intelligence, son leadership et son sens du placement et de l’anticipation.
Cafu qui fut un précurseur du rôle du latéral moderne en tant que contre attaquant capable de faire vivre le jeu sur toute son aile à lui seul en étant à la fois robuste à la récupération et offensivement exceptionnel, digne d’un ailier.
Maldini à gauche était juste parfait car impassable défensivement et toujours présent dans les phases de transition et le jeu offensif pour apporter des solutions et contrôler en permanence son aile qui était sa propriété.

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Je vous dis pas pour qui j’ai voté en défense centrale :wink:

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Tu peux ajouter ses percées en avant (toujours intelligentes élégantes et pertinentes) pour apporter le surnombre qui font passer Ramos pour un décérébré fini.

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Et puis son charisme et son autorité sur les arbitres aussi. Sa spéciale était devenue légendaire chez nos adversaires également : Baresi lève le bras, l’arbitre siffle hors jeu.

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Vu vos remarques je n’ai apparemment pas fait dans l’original.
Maldini et Serginho à gauche, Cafu à droite, et en défense centrale : Baresi, Nesta et Cesare Maldini.

Je ne mets pas Thiago Silva car il n’a pas assez marqué l’histoire de notre club vu ses qualités. Et puis évidemment « sa trahison » joue beaucoup aussi. Je ne m’en remets toujours pas. Ça me ferait mal de le mettre à côté d’un Baresi et d’un Nesta qui ont marqué l’histoire du club.

Je n’ai vraiment pas hésité une seconde.
A droite : Cafu et Tassotti

A gauche: Maldini,Serginho

Au centre: Baresi,Nesta,Costacurta

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Quelle trahison ?

D’accord avec ce message : dans l’histoire du Milan, on pense à Galli, Rosato, Maldini, Costacurta, Kaladze, Baresi, Nesta et même Bonera/Romagnoli (même si intrinsèquement moins bons, ils auront plus marqué le club) avant d’en arriver à Silva.

Du coup je suis allé vérifier si le Brésilien était dans le Hall of Fame du club. Et j’ai réalisé que cette liste était une grande blague où figurent notamment Ronaldo et Ronaldinho.

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Pas grand chose à rajouter, les noms semblent assez évidents, comme Shadow j’ai également mis Serginho à gauche que je trouvais exceptionnel.

Histoire d’ajouter une touche d’originalité, je viens apporter ma contribution sur Karkl Heinz « Volkswagen » Schnellinger, légende des années 60 et qui a une place à part dans l’histoire du Milan et des Italiens. J’ai adoré Serginho, mais je pense qu’il mérite sa place aux côtés de Maldini.

Extraordinaire défenseur, il est largement reconnu par ses pairs et termine sur le podium du Ballon d’Or 1962 à l’époque où il joue encore à Cologne : en plus de 60 ans, on compte presque sur les doigts de 2 mains les défenseurs ainsi distingués. Extrêmement fort physiquement, il est aussi très souple tactiquement et peut jouer à tous les postes de la défense : au centre, libéro, et sur les côtés.

Il est recruté par la Roma et, pour l’anecdote, se retrouve au milieu d’un imbroglio extraordinaire : la Roma ayant trop d’étrangers, il est prêté à Mantoue avec une obligation d’achat et une clause de contre-achat. Fin 63, il est honoré par la FIFA pour participer à un match Angleterre - Reste du Monde, pour les 100 ans de la FA… mais Mantoue refuse de le laisser y aller ! Schnellinger contourne le problème en envoyant un appel à l’aide à la Roma (tapé à la machine au dos d’une carte de visite). L’autorisation va effectivement venir d’en haut, et il est trop heureux de revenir à la Roma l’année d’après pour « payer sa dette » et s’installer chez les Giallorossi… Qui vont pourtant devoir le céder au Milan l’année suivante, pour un problème de bilan déséquilibré ! Copros foireuses, bilans hors de contrôle et mercati contraints, on se croirait dans les années 90 avant l’heure !

Bref, Schnellinger fait le même trajet que Nesta et pour les mêmes raisons, quasiment 40 ans plus tôt… Pour le même plaisir des rossoneri. Il va rester 9 ans, donc, et gagner un Scudetto (68), une Coupe des Clubs Champions (69), une Coupe Intercontinentale (69), deux Coupes des Coupes (67 et 73), trois Coupes d’Italie (67, 72, 73). Et il était du traumatisme de 73 contre le Fatal Verona.

Schnellinger était extrêmement physique, déterminé, fort dans les duels, mais aussi très propre dans ses interventions : en plus de 300 matches avec le Milan, il n’a pris que deux cartons rouges, « dont un seul était mérité » d’après le principal intéressé. Il s’est imposé à gauche du système hyper solide de Nereo Rocco (un 1-3-2-3-1), avant de glisser comme libero en fin de carrière quand le physique ne suivait plus.

Et puis bien sûr, pendant longtemps, Schnellinger a été synonyme d’Allemand en Série A, le premier, le seul. Extrêmement apprécié, peut-être aussi grâce à l’épopée de 70, et le plus grand match de l’histoire de la Coupe du Monde. 17 juin 1970, Stadio Azteca, 100 000 spectateurs, demi-finale Italie-Allemagne. Un match fermé et haché pendant 90 minutes, où l’Italie mène 1-0 depuis la 8ème minute. Soleil de plomb, la légende dit que Müller a perdu 7 kilos pendant le match : bref, le temps s’étire, et l’Italie pense tenir sa place en finale, lorsque Schnellinger, qui n’a marqué que 3 buts en 334 matches avec le Milan (et aucun en 222 matches de championnat), Schnellinger va marquer le seul but de sa carrière avec la Mannschaft. Prolongations, tout est à refaire, et le match devient fou : 2-1 pour l’Allemagne avec Müller qui se réveille… mais égalisation de Burgnich moins de 10 minutes plus tard, et 3-2 pour l’Italie avec un but de Gigi Riva ! Fini ? Non, l’Allemagne égalise sur un nouveau but de Müller, avec un Rivera passif et fautif sur sa ligne. 3-3 pendant une minute seulement : sur l’action de l’engagement, Gianni Rivera se rachète et marque le 7ème et dernier but du match. Gianni Rivera, humilié par le sélectionneur et la « staffetta » avec Mazzola, devient l’idole du pays… et permet peut-être à Schnellinger de rester « celui qui a presque éliminé l’Italie » et de garder son capital sympathie :


« mi spiace, raga »

Comme Liedholm avant lui, Schnellinger s’est entiché de l’Italie en général et de Milan en particulier, et il n’en est jamais parti (il vit dans la province d’Asti, dans le Piémont). Et il a toujours la même affection pour le Milan, à 81 ans cette année.

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Le site et les articles sur l’histoire du Milan me manquent. :pensive:

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Vos commentaires font plaisir. Je suis trop jeune pour avoir connu des joueurs comme Baresi et Tassotti :sob: . Ça limite fortement mes options ,à moins que j’aie mal compris l’exercice et que je puisse inclure les joueurs dont j’ai assez entendu de bien pour penser qu’ils méritent leur place. Je trouverais l’exercice moins intéresssant cependant.

Ce qui est sur c’est que dès que j’ai un peu de temps je vais aller me remater un tas de vieux matchs image

Je me suis fait la même réflexion, pour l’arrière gauche on a clairement le meilleur de tous les temps toute équipe confondue. Et limite pareil en central où à partir le Kaiser personne ne vaut Baresi.

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Partir de cette façon au Paris Saint Germain

Tiré de sofoot : « Après avoir juré amour au club de la Via Turati, le défenseur brésilien n’avait pas le droit de partir. D’ailleurs, ce n’est pas anodin que ses potes Cassano, Zlatan et Boateng aient poussé leur gueulante lorsque son départ à Paris a été évoqué »

Et finalement il s’en est allé.

Pour faire dans l’original, en troisième DC j’ai décidé de me faire un bonus et de voter pour Kal…adze (et non pas Kalulu je vous vois venir :joy:).

Ce n’est pas le plus fort de la liste, ni le plus emblématique, mais j’aimais bien ce personnage : très modeste, pas de vague, toujours solide quand il fallait faire appel à lui, et c’est un des meilleurs joueurs de l’histoire de son pays mine de rien.

Je me souviens également de l’épisode malheureux où son frère avait été porté disparu en 2001, et qu’en 2005 son corps avait été retrouvé. Malgré cette histoire tragique, il a toujours tenu son rang et a empoché sa deuxième CL en 2007.

Il s’est depuis reconverti dans la politique dans son pays, où il semble faire l’unanimité en tant que personne.

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Personnellement je vois le départ de Thiago Silva et de Zlatan au PSG non pas comme une trahison, mais comme un sacrifice (un sacrifice sportif sous la contrainte de Berlu contre un beau chèque) parce que rejoindre le PSG à l’époque n’avait rien d’enthousiasmant (les stars de cette équipe étaient Pastore et Nêné).

D’ailleurs, le brésilien ne se privait pas par la suite de déclarer son amour au Milan jusqu’à irriter les parisiens (en enfilant des protèges-tibia avec le logo du Milan par exemple).

D’ailleurs tu évoques Cassano, lui pour le coup est un traître.

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J’aimais bien Kaladze aussi même quand tout le monde lui tombait dessus pour ses erreurs. Ça se sentait qu’il n’allait pas bien moralement et que ça se ressentait sur son jeu. C’était très triste l’histoire avec son frère et d’ailleurs ses mauvaises saisons correspondent à cette époque. Avant et après il a été très bon. Et ça a toujours été un pilier de sa sélection.

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D’accord pour Cassano.
Par contre je ne mettrais pas Zlatan et Thiago Silva sur la même ligne.
Thiago Silva avait plusieurs fois déclaré son amour au club. Les supporters (moi inclus) le voyaient naïvement comme la nouvelle bandiera, elles se font tellement rares dans ce football business.
Pour moi oui ça reste une trahison mais c’est comme cela.

Et donc clairement le mettre dans le même vote que Baresi, Nesta et Cesare Maldini ça me ferait mal.
Sans compter que niveau palmarès Thiago Silva ça reste très faible, il n’aura laissé qu’une très faible empreinte au sein du club. Quasiment rien.

Certains parlent du côté « humain » de Carletto, mais ça s’applique également à Kaladze.

Il a toujours été pro, bien intégré aux différents groupes, sûrement bien aidé par Sheva.
Jamais un mot plus haut que l’autre, il a fait face à une tragédie familiale, et il a dû voir certaines choses pas chouettes dans son pays d’origine. Et pourtant, il a toujours répondu présent.

Et sur le terrain, il avait quand même la classe, un guerrier.
Il a toujours eu un rôle ingrat, baladé à gauche, au centre, en milieu et toujours là.

Bref, ce mec sort de l’ordinaire, j’ai également voté pour lui. Je ne connais pas vraiment ses positions politiques, mais je sais qu’il fait pas mal dans le caritatif justement pour faire face à la pauvreté dans les zones rurales.

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