11 SoloMilan - Mister

Comme je le disais, voici le vote pour les entraineurs.

Vous pouvez voter pour 2 entraineurs.
Les critères de sélection sont les suivants : être resté plus d’une saison et avoir remporté au moins un titre important.

Meilleur Entraîneur
  • Alberto Zaccheroni
  • Antonio Busini
  • Arrigo Sacchi
  • Carlo Ancelotti
  • Lajos Czeizler
  • Ettore Puricelli
  • Fabio Capello
  • Niels Liedholm
  • Giuseppe Viani
  • Herbert Kilpin
  • Massimiliano Allegri
  • Nereo Rocco
  • Vincenzo Montella
  • Cesare Maldini
  • Ilario Castagner

0 votant

Difficile entre Sacchi , Capello et Ancelotti .

Capello le premier a la suite de Sacchi il a tellement bonifier ce Milan des 90’s .
Avec sa masterclaas qui est Marcel Dessailly , en plus d’avoir était invincible pendant 58 matchs . 3 finales de suite en coupe des clubs champion. Face a 3 grandes équipes qui était Marseille , le Barca de Cruyff et la grande Ajax .
C’est ce Milan qui faisait peur au adversaire .

Le Milan de Carlo c’est le plus beau en plus des résultats que l’on connait mais peut être pas le plus fort . Son Milan était plus que respecté .

Sacchi l homme qui donna un cerveau au football une façon de pensée . Comme un jeu d’échec ( puis joue avec son fou sur l’echequier de l intellect) .

Niels Liedholm Mo !! È uno scaaaaaaandalo !

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C’est un oubli. Par contre, t’as l’obligation de voter pour lui maintenant.

Désolé, faut revoter.

Bon, @Krakow commence à me souler à rajouter des noms que oui, j’ai oublié.

Donc va falloir revoter, promis, plus personne n’y touche. Désolé à nouveau, mais c’est de la faute de @Krakow.
Donc n’hésitez pas à lui envoyer un message très méchant.

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Franchement, difficile de juger sur les dossiers des 3 grands Sacchi , Capello et Ancelotti. Sacchi, jamais vu sur le banc (à part les vidéos bien sûr), Capello, je me rappelle que de son retour désastreux vite fait (la première saison sans Baresi je pense), alors je vote pour Carlo ! Avec lui j’ai rarement raté un match et c’est son équipe qui m’a donné tant d’émotion.

Sacchi pour sa métamorphose du jeu et Ancelotti parce que quand je regarde mon sapin, je vois son 4321 avec Super Pippo à la place de l’étoile.

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Carlo Ancelotti car c’est le prototype du coach parfait. Quelqu’un à la fois intelligent tactiquement, capable de produire un football léché mais à la fois pragmatique, pas du tout dogmatique, profondément bon humainement (parfois trop quand tu tombes sur un vestiaire d’enflures comme celui du Bayern), charismatique quand il tombe sur un vrai groupe de professionnels,…

Bref, Carletto, c’est mon idole en tant que coach, je ne pourrai jamais dire du mal sur lui.

Après, bah on doit choisir un sublime théoricien du foot mais qui n’est pour moi pas un grand coach, et un vrai grand coach mais qui n’a pas du tout révolutionné le jeu comme l’a fait son désagréable prédecesseur, en se basant sur son travail, mais en ayant également la capacité de renouveler la motivation des joueurs alors que l’équipe n’était plus aussi dominante qu’elle avait pu l’être par le passé.

Vu que je déteste Sacchi, je voterai Capello. Peut-être plus, de manière injuste, pour leurs carrières respectives qui ont montré qui des deux était un véritable grand coach. Et peut-être par affect car sans être un immense fan de Capello comme je le suis de Carletto, je le préfère de très loin à Sacchi.

Par contre, j’aurais mis Sacchi sur la troisième marche du podium.

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Sans hésitation: Vincenzo Montella, l’homme qui aura ramené la Supercoupe d’Italie, what else!
Il a mis en place tous les fondements de la victoire avec une préparation vegan au top, un changement tactique de dernière minute en 3-5-2 et une grande communication basée sur le mutisme :grin:

Plus sérieusement, j’ai voté pour Liedholm et Sacchi (Carletto que j’affectionne comme nul autre était mon 3ème choix bien que ça risque d’en faire bondir plus d’un).

Le choix Liedholm peut sembler étonnant mais il est bel et bien celui qui a mis en place les fondations du grand Milan dont nous sommes si fiers. Un homme de grande classe, un innovateur du jeu avec la mise en place de la défense en zone et quelqu’un qui savait propulser les jeunes, les façonner, les polir en diamants purs au point de lancer d’immenses carrières qui s’en sont suivies. Maldini, Baresi, Tassotti, Costacurta, etc… pour ne citer qu’eux sont l’œuvre du mythique et flegmatique suédois. Avec son humanité, sa capacité à fédérer, il a su mettre ces joueurs en confiance pour les peaufiner et les amener à devenir les immenses joueurs qu’ils sont devenus.
A mon sens, il a su symboliser et transmettre à jamais toutes les valeurs Da Milan qui nous réunissent tous derrière ce club que nous affectionnons tant. Un très bon coach animé par les valeurs du très grand homme qu’il était.

Ensuite, je mets Sacchi qui quant à lui aura non seulement révolutionner le jeu du Milan mais tout bonnement le foot dans son ensemble, tout ce qui s’en est suivi dans le monde du foot est le fruit de son héritage sur le terrain.
C’est le successeur de Rinus Michels en tant que stratège de ce sport avec pour conviction qu’un grand club doit jouer avec ambition, de manière spectaculaire, avec les individualités toujours au service du collectif et le collectif au service d’un idéal devant éblouir le spectateur.
A l’époque des tacticiens pragmatiques comme Trappatoni qui ne pensaient qu’à faire déjouer l’adversaire, gagner peu importe la manière avec pour devise l’unique importance du résultat, Sacchi a su rappeler que derrière ce jeu, il y a aussi un combat philosophique et artistique à mener avec pour ultime objectif l’art et la manière.
En peu de temps au sommet, son étoile scintille encore de mille feux là où les tacticiens adeptes de la culture du résultats s’éteignent au fil du temps tant cette conception est éphémère faute d’emballer les émotions du spectateur. Voila en quoi il restera à mon sens le plus grand.

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Montella c’est pour le troll ? Je n’ai rien remarqué de semblable sur les anciens sondages donc cela m’étonne un peu (après je ne connaissais pas tous les noms :grin:).

Sinon Carlo sans hésitation, mais comme beaucoup je suis de ceux qui ont connu et aimer Milan en 2000, il en est aussi le symbole, mais nul doute que les plus érudits, pour ne pas dire les dinosaures, auront un autre avis. :laughing:

Sacchi et Ancelotti. Carlo c’est le choix du coeur et de très belles saisons.
Sacchi a tout simplement révolutionné le football et son palmarès est impressionnant.
Heureusement qu’on pouvait en mettre 2 sinon j’aurais jamais pu les départager !

Sacchi et Ancelotti.

Sacchi car il a revolutionné le football et Ancelotti le choix du coeur.

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Puisqu’il fait parti de la liste et surtout à l’occasion de son 80ème anniversaire aujourd’hui, je me permets de faire un petit focus sur Ilario Castagner (non, il n’y a aucune faute à son nom et je ne parle pas de l’ex-ministre de l’intérieur Cristophe Castaner :grin: ), notre ex-coach de 1982 à 1984 sous la bien sombre présidence Farina.

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Cet ancien attaquant qui aura fait une carrière dans des équipes de seconde zone a fait ses armes de coach en entrainant l’équipe jeune de l’Atalanta alors qu’il était âgé de 30 ans.

Arrivé la saison 1974, il rejoindra l’équipe de Perugia, alors au fond de la Série B et nouvellement repris par l’ambitieux entrepreneur Franco D’Attoma, originaire de la ville et ayant brillamment réussi dans les affaires. Dans cette équipe qu’il fallait totalement structurer et au sein de laquelle son président lui accordait une totale confiance en laissant toute la responsabilité du domaine sportif à lui ainsi qu’au directeur Silvano Ramaccioni qui nous rejoindra aussi en 1982, il aura réalisé l’inimaginable en amenant le Perugia à remonter en 1 an en Série A, s’installer durablement dans la 1ère partie de tableau saisons après saisons jusqu’à cette fameuse saison 1978/1979 où Perugia a échoué à la 2ème place à seulement 3 points du titre après avoir été invincible toute la saison durant.
Cette saison restera marquée par le sceau du « Perugia des miracles » dans les mémoires populaires.
A une époque où le football italien n’évoluait qu’avec le principe du catenaccio, Castagner étudia et importa en premier dans la Botte le football total introduit par l’Ajax de Rinus Michels au début des années 70’, imposant ainsi un défi idéologique faisant de lui un coach très apprécié pour la qualité de son jeu et l’impressionnante réussite que cela apportait en plus en terme de résultats.
A une époque où les clubs italiens évoluaient à 5 en défense, contre attaquaient et blindaient derrière, Castagner opposa une 4-2-3-1 à la sauce italienne prenant plus la forme d’un 1-3-2-3-1 (la défense centrale étant composée d’un libéro, avec une grande vision du jeu et transperçant les lignes, placé derrière un stoppeur). Il lança ainsi le principe d’une défense haute, d’un jeu au sol partant de la défense pour imposer son jeu, dicter les passes et faire la part belle au jeu collectif en mouvement basé sur de nombreux déplacements/combinaisons travaillés à l’entraînement pour offrir un jeu léché pleinement maîtrisé.
Malheureusement, comme dans tout club de province qui ose tutoyer les cieux, l’histoire ne lui aura pas permis de répéter cet exploit à Perugia malgré l’acquisition de l’excellent Paolo Rossi la saison suivante.

Suite à cette épopée à Perugia, après un passage à la Lazio, Farina fera de lui notre coach en 1982 avec pour mission de nous ramener en Serie A au plus vite en cette période sombre. Chose demandée, chose faite, en une saison, le Milan est non seulement devenu champion de Serie B pour sortir au plus vite de l’ornière, mais en plus, le Milan de Castagner a séduit par la qualité de son jeu au point d’emporter l’engouement de tifosi ayant bien souffert jusque là.
La saison suivante en Série A fut intéressante avec une 6ème place à la clé mais Castagner fut licencié en mars 1984 après un match nul à Florence sous le prétexte qu’il négociait pour aller coacher l’Inter.
Castagner pour sa part dément ceci, bien qu’il rejoindra effectivement l’Inter à l’intersaison et exposa surtout que Farina n’avait absolument aucun projet et que le Milan n’allait nulle part avec lui à sa tête (ce qui se vérifiera effectivement). Alors que Castagner avait fait le nécessaire pour recruter Matthaüs alors disponible à Monchengladbach, Farina refusa; alors que John Barnes, attaquant anglais de qualité à Watford, était ciblé par nos recruteurs, Farina recruta par erreur Blissett à la place qui était une calamité; sans compter qu’il a refusé de conserver Serena qui est parti à l’Inter; etc… Autant dire que la direction naviguait en plein amateurisme.

Par la suite, il aura fait 2 ans chez les cousins pour des fortunes diverses avant d’être remplacé par l’illustre Trapattoni. Durant ce passage, il aura eu le mérite de briser la malédiction italienne contre le coach Ernst Happel en éliminant Hambourg de la Coupe de l’UEFA 1985 en 1/8 de finale (comme quoi un exploit dans cette compétition en bois en 1/8ème peut marquer les esprits même 35 ans après, pour être taquin :stuck_out_tongue: ). Ceci reste significatif car en 8 confrontations de clubs italiens ou de l’Italie contre une équipe entrainée par Ernst Happel avant cela, le mythique coach autrichien l’avait toujours emporté en ayant des mots assez humiliants pour ses adversaires à chaque fois, notamment contre le Milan de Nereo Rocco.

En conclusion, nous pouvons souhaiter un bon anniversaire à ce grand innovateur du jeu qui aura bousculé les certitudes du catenaccio et ouvert la voie, en Italie, avec Radice et Liedholm, à la révolution Sacchi. Par la beauté de son jeu et son approche avant-gardisme, il n’aura pas eu un grand palmarès mais il aura marqué positivement les esprits.

Si vous le souhaitez, voici l’interview qu’il a donnée à la GdS à l’occasion de son anniversaire où il fait une rétrospective de sa carrière:

P.S: vu que ça fait parti de la zone abonnés, dites-moi si vous souhaitez que je mette en lien le pdf ou que je traduise l’interview?

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Comme promis il y a quelques semaines, je profite de l’occasion pour faire un focus sur la carrière de coach de Nils Liedholm, surnommé « Il Barone » tant il inspirait la classe et la sobriété.

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« J’aime le football comme une expression d’intelligence collective, comme l’union de différentes compétences : techniques, physiques et mentales. J’aime l’idée de laisser mon empreinte esthétique au football italien », tels furent les propos du mythique suédois lors de sa reconversion en tant que coach alors qu’un journaliste lui demandait ce qu’il recherchait dans cette nouvelle carrière. Voici qui révèle la philosophie qui animait celui qui deviendra le mentor de Carletto dont il avoue lui-même s’en inspirer sans cesse.

Cet élégant numéro 10, alliant qualités athlétiques, techniques, vista et pureté du jeu de passe raccrocha les crampons en 1961, à l’âge de 39 ans, après 12 ans de bons et loyaux services où il n’aura eu de cesse d’illuminer les yeux de tout San Siro par sa classe naturelle qui transpirait de tous les pores de sa peau jusqu’à son jeu :heart_eyes:
Aussitôt, dans l’optique de faire ses classes avant de prendre le poste, lui qui était un perfectionniste bourreau de travail, il apprit le métier très humblement en devenant l’adjoint de Nereo Rocco comme pour un passage de témoin progressif. Il fit donc son apprentissage aux côtés du mythique coach italien jusqu’en 1964 où il prit en charge l’équipe première, peu après l’acquisition de la première C1 du club et même simplement d’un club italien en 1963.
Son premier exercice seul à la tête de l’équipe est plutôt un succès en ayant longuement tenu le leadership du championnat juste avant de lâcher de peu dans les dernières encablures pour finir tout juste derrière l’Inter de Helenio Herrera alors championne d’Europe.
La saison suivante, après une décevante 7ème place au championnat révélant ses carences en terme de gestion du groupe et de ses méthodes d’entraînement, il sera viré au terme de cette saison 1965-1966.

Perfectionniste et exigeant envers lui-même, c’est alors qu’il a décidé de rebondir en division inférieure à l’Hellas Verone pour parfaire son apprentissage, peaufiner son travail tactique et chercher le meilleur moyen de transmettre l’identité de jeu qu’il souhaitait tant mettre en place.
Avec son flegme se transmettant au groupe, son charisme lui conférant une autorité sans jamais hausser le ton et son travail acharné, il parvint successivement: à faire remonter dans l’élite le Hellas Verone, sauver d’une relégation certaine Monza et faire monter ensuite Varese dans l’élite aussi.

Après un passage à la Fiorentina, il achève son processus personnel de formation pour atterrir pour une 1ère fois à la Roma durant 4 années où il commencera vraiment imprimer sa marque, son identité de jeu en devenant le premier coach de la Botte à abolir le marquage individuel pour passer à la défense en zone, ce non sans difficultés dans un championnat aussi attaché à ses principes et des joueurs très réticents au changement mais il a su prendre son mal en patience et persévérer tant il croyait en ses convictions.
Il avait pour principe: « Un bon entraînement vous apprend à gagner le ballon sans commettre de fautes, ce qui est beaucoup plus difficile. Il est trop facile d’arrêter un joueur en le salissant ». Voila qui en dit long sur le fait qu’il aimait le jeu propre.
Sa gestion du groupe, sa méthode de coaching et son charisme ont fait leur chemin durant son expérience romaine où le groupe le suivait corps et âme, jusqu’au point de le suivre dans tous les rituels de ce superstitieux à l’excès. Par exemple: avant chaque saison, les joueurs devaient aller faire un pèlerinage en montagne pour aller consulter un astrologue en qui il avait confiance; avant les matchs, il étalait soigneusement chaque maillot de chaque joueur sur le banc avant de le leur remettre; etc…
Pour l’anecdote, une fois, Vierchowod, sans penser à mal, prit lui même son maillot sur le banc, le rituel étant rompu, le charismatique suédois le regarda d’un regard sombre et intense qui poussa le défenseur à s’excuser et à ne jamais refaire cela.
En outre, lui qui avait peur de l’avion, l’équipe devait supporter des heures et des heures de transport en train pour les déplacements d’avant-match mais jamais cela n’a provoqué la moindre frustration chez ses joueurs qui le respectaient trop pour lui en vouloir.
Sur le plan humain, il alternait entre travail intense et moments de détente avant les matchs en usant de son humour toujours raffiné pour casser l’extrême pression qui pouvait reposer sur ses joueurs.
D’autre part, c’était un coach qui restait calme en toute circonstance et ne gueulait jamais sur ses joueurs, n’ayant pas besoin de cela de toute manière pour se faire écouter mais aussi pour la raison suivante qu’il avait exposée à Ancelotti et que ce dernier commente: « Il a eu une énorme influence sur moi. Toujours calme, il m’appris que rien ne sert d’hurler à la mi-temps car tu as seulement trois minutes pour donner les consignes».

Suite à cette première longue expérience romaine, il revint à ses premiers amours, le Milan AC en 1977. Du haut de son expérience acquise et désormais en temps que coach aguerri, il est l’homme du 10ème Scudetto en 1979 à qui nous devons notre étoile présente à jamais sur notre beau maillot :heart_eyes:
Malheureusement, Dino Viola ayant racheté la Roma au terme de cette saison avec pour ferme intention d’établir un projet gravitant totalement autour du coach suédois, ce dernier se laissa séduire par cette importante proposition pour repartir pour une 2ème aventure romaine, celle qui sera l’apogée de la Roma et de Liedholm.

Durant 5 saisons à la Roma, il a révélé toute la beauté et la réussite de sa philosophie de jeu au travers d’un schéma en 1-3-3-3 avec pour équipe type:

Tancredi

Di Bartolomei
(ex milieu avec une bonne vista mais manquant de mobilité, il le reconvertit en libero chargé de remonter le ballon et contrôler la relance)

Nela- Vierchowod (en stoppeur)- Maldera

Ancelotti- Falcao (le brésilien étant le maître à jouer)- Prohaska

Conti- Pruzzo- Iorio

Avec la défense en zone, un jeu basé sur la possession de balle et les déplacements/combinaisons et un rythme pas forcément rapide mais totalement dicté par sa Roma, il remporte le Scudetto 1983, 3 Coppa et échoue en finale de Ligue des Champions en 1984 qu’il perdit au tirs au but contre Liverpool où le gardien Grobbelaar réalisa de véritables exploits durant cette séance pour le priver d’une fin de cycle en apothéose à la Roma.

Dès 1984, c’est le retour à Milan en remplacement de Castagner pour reprendre un groupe subissant las affres d’une présidence instable et désastreuse. Jusqu’en 1987, il aura à nouveau mis en place tous les ingrédients de son jeu ambitieux, lancé les jeunes talents du centre de formation comme Maldini ou Costacurta en mettant ce groupe jeune en confiance avec son flegme caractéristique et sa philosophie de jeu assurant une certaine continuité du très bon travail de Castagner.
A son départ pour boucler par une dernière aventure de 2 ans à la Roma, il aura laissé à son successeur, Sacchi, tous les ingrédients utiles à la mise en place de sa révolution qui fut surtout une continuité poussée par de plus fortes convictions, plus de soutien (Berlusconi ayant repris le club), plus de moyens et un groupe à parfaite maturité.

Durant sa carrière, il aura tout de même participé à la formation de Sacchi en tant que coach lorsque ce dernier coachait Parme en Serie B, il aura été le mentor de Carletto et Cappelo aura aussi fait appel à lui lorsqu’il a repris la Roma pour recevoir les conseils de ce classieux maître de l’ombre.

Après cette riche carrière footballistique tant en tant que joueur qu’en tant que coach, il s’est installé dans le Piémont pour se reconvertir dans les vignobles avec toujours le même perfectionnisme qui le caractérisait tant pour réussir à produire des crus classés.
Lui qui lorsqu’il a rejoint la Botte en 1949 rassurait son père en lui annonçant qu’au bout de quelques mois il retournerait en Suède, il aura finalement passé le restant de ses jours sans quitter sa terre d’adoption qu’il aimait tant jusqu’à son décès en 2007.

Pour finir et comprendre combien il a toujours poursuivi un idéal de jeu qu’il n’aurait jamais fait passer derrière la culture froide du résultat, il avait énoncé cette phrase: « Entraîneur de football c’est le plus beau métier du monde, dommage qu’il y aient des matchs» :heart_eyes:

Voila, il me tenait à cœur de mettre un peu en lumière Liedholm en tant que coach qui aura fait parti de cette poignée de révolutionnaires du jeu ayant mis fin au catenaccio, intégré une nouvelle manière de concevoir le jeu/travailler dans un Calcio toujours très conservateur et mis en place tous les ingrédients menant à la révolution Sacchi et participé à la domination du football italien dans les années 90’ par son travail en amont :heart:

P.S: n’hésitez pas à me dire si vous souhaitez que je fasse un post sur Radice qui n’aura certes pas fait une grande carrière de coach chez nous mais qui fut un instigateur de la révolution culturelle du football italien à la fin des années 70’, débuts 80’ notamment avec sa fantastique épopée au Torino ou encore sur Nereo Rocco, celui qui nous aura amené nos 2 premières C1?
Pareil, je suis aussi ouvert à toute suggestion qui pourrait me permettre d’améliorer ces exposés?

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Voilà pourquoi j’aime tant ce club, Maldini fut le parfait élève cette philosophie :star_struck:

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Totalement d’accord et je trouve que si on ne devait retenir qu’un personnage ayant personnifié les valeurs Da Milan et toute son aura qui rend ce club à part au point de nous le faire aimer à ce point, c’est bien Liedholm à mes yeux.
A mon sens, tout ce qu’il y a eu de plus beau dans ce club en terme de classe, d’esthétisme de jeu et de bonne mentalité sur un terrain pour gagner avec la manière, c’est le fruit de l’immense héritage qu’il aura laissé tant en tant que joueur, qu’en tant que coach. Se souvenir de lui permet de remonter aux racines des grands Milan de Sacchi, Capello et Carletto dans l’attente qu’un autre leur succède prochainement en suivant cette aura indissociable d’un véritable Milan :pray:

Puis se rappeler du plus grand suédois de l’histoire du club à l’heure où un de ses compatriotes est en train de marquer aussi l’histoire du club pour lui redonner son ADN, ça a du sens et ça ne manque pas de romantisme :heart:

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Incroyable ce post, tout comme celui sur Castagner :heart_eyes:

J’ai eu un immense plaisir à te lire, merci.

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Pour me racheter d’avoir forcé @Mog à reprendre 3 fois son sondage :grin: : Lajos Czeizler, la passion du déséquilibre

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