Football en général

Et que penser d’Helenio Herrera ?

Il proposait un jeu basé sur la défense c’est lui qui a popularisé le catenaccio mais il a obtenu des sacrés résultats avec l’inter.

Nereo Rocco aussi a sûrement sa place dans le top 20 à mon avis.

Je n’aurais pas dis mieux . Si peut etre Fergie dans sa manière de manager au même titre qu’un Klopp voire un peut plus .
Les 3 cités sont au Panthéon .

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Pour Helenio Herrera et Nereo Rocco, ils ont été assurément régnés sur ce sport dans les années 60’ avec un jeu pragmatique se préoccupant à ne laisser aucun espace à l’adversaire, bien défendre et gagner à tout prix qu’importe la qualité du jeu. Cela a été efficace avec de nombreux titres à la clé et une démocratisation du catenaccio basé sur le marquage individuel.
Toutefois, l’éclatante victoire du Brésil 70’ en finale contre une Squadra largement inspiré du catenaccio mis en place dans la plupart des clubs de la Botte a fait voler en éclat nombre de certitudes de cette philosophie de jeu. @Tredici en parle justement un peu en nommant Zagallo, le Brésil 70’ a rendu le marquage individuel et le catenaccio en totale désuétude et montré qu’une équipe talentueuse et entreprenante imposant son jeu peut l’emporter brillamment et qu’il ne faut pas forcément jouer mal ou pauvrement pour l’emporter.

De nos jours, dans la manière de concevoir le jeu, il ne reste quasiment plus rien du football de Herrera et Rocco, même chez des coachs qualifiés de défensifs.

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Le Nice de Galtier qui corrige Lille 4-0.

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Au moins les tensions entre Galtier et Letang sont réglé .

Choisir les 3 meilleurs Entraîneur de tout le temps est un peu vaste.
Il y a 2 sortes d’entraîneurs pour moi.

  • Ceux avec les plus des trophées et qui ont presque tout gagnés.
  • Ceux qui ont révolutionné le football.

Alors le Zidane, Guardiola et Ancelloti ont tout gagner que sa soit en étant entraîneur ou joueurs et sont des très bons coach mais la Graal reviens toujours a ceux qui ont révolutionné le football.

1- Giovanni Trapattoni, le maître incontesté de la Catenaccio.
2- Johan Cruyff, l’inventeur du Tiki taka.
3- Arrigo Sacchi et Fabio Capello je le met égalité.
C’est mon choix

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Classement très simple :

  • Mourinho
  • André Villas Boas
  • Conte
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Il y a aussi des entraineurs qui ont « enfanté » d’autres entraîneur.
Lippi par exemple, c est clairement le père spirituel de Deschamps ou Zidane.
Lippi a gagné, et ceux qui s inspire de lui ont gagné aussi.
D ailleurs, petite anecdote.
Lippi reviens a la Juve l année du départ de Zidane au Réal. Il va voir Agnelli (pere) et lui dit en gros que c est pas sympa de faire partir le meilleur joueur de la Juve pour son retour.
Le président Turinois lui dit alors « on achète un autre Zidane pour le remplacer! »
Lippi lui repond " Non ca n existe pas autre Zidane, on va changer de système et si vous me ramenez les joueurs que je veux, on pourrait s en remettre"
Agnelli lui amenera Buffon, Nedved entre autre. Cerise sur le gâteau ? L élimination du Real par la Juve avec un match d une grande maîtrise avec notamment un match enorme de Davids et Tacchinardi qui vont éteindre le milieu madrilène.
Voilà c était long, mais des qu on parle de jeu, j arrive plus m arrêter

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Avis très subjectif, Ancelotti, Guardiola et Sacchi.

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Facile :

1 Raymond Domenech
2 Roberto Di Matteo
3 Andrea Stramaccioni

:smiling_imp:

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J’avoue que la tactique knysna … a fait parlé d’elle comme le 424 de Béla Guttmann . :grin:

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Pour ma part, l’entraîneur qui m’a le plus fasciné est Cesar Menotti, qui figure sur mon avatar.

Il est l’entraîneur de la première coupe du monde remportée par l’Argentine en 1978. Sa conception du football est avant tout philosophique : Le ballon est pour les joueurs ce que les mots sont pour les poètes. Dans leurs pieds ou dans la tête de certains d’entre eux, ils se transforment en œuvre d’art. Ce que m’a donné de plus important le football, c’est que j’y ai trouvé une forme d’expression.
Ainsi, ses équipes étaient fondées sur le principe que la défense devait être solide et dirigée vers l’avant. Au service d’un milieu entièrement dédié à la création et la possession.
Les ailiers se voulaient létaux et particulièrement rodés à l’exercice de la contre-attaque, faisant de cette équipe d’Argentine une équipe ambivalente, incroyablement difficile à lire. D’autant plus qu’elle était magnifiée par El Matador Mario Kempes.

Au-delà de ça, Menotti est un homme de conviction (à tendance communiste) dont la dignité et le sacrifice durant la dictature de Videla ont suscité l’admiration.
En 2019, il a repris à l’âge de 80 ans du service au sein d’une fédération Argentine en ruines malgré de nombreux problèmes pulmonaires. Cette année l’Albiceleste a gagné la Copa America.

Il est souvent opposé à Carlos Bilardo qui a remporté le Mondial 86 en pratiquant un jeu défensif. Encore aujourd’hui, la société Argentine est scindée entre les Menottistes, qui pensent que le chemin le plus court vers la victoire est le jeu, et les Bilardistes, qui prônent une approche plus prudente.

Parmi les entraîneurs modernes, je dirais que le Barça de Luis Enrique était l’équipe la plus Menottiste. C’est à dire redoutable en phase de possession et extrêmement verticale. Et il est bien évidemment une source d’inspiration pour Guardiola.
Sur le terrain, Fernando Redondo incarne pour moi l’idée du milieu de terrain selon Menotti. Je dirais même que la tradition du Cinco Argentin repose sur son héritage culturel.

En seconde position, je ne peux qu’évoquer Telê Santana.

Telê Santana était un absolutiste du jeu. Jamais dans l’histoire un entraîneur n’aura eu autant de succès en laissant autant de liberté à ses joueurs, avec notamment deux Copa Libertadores.
Et pourtant, la marque qu’il a laissé dans le football va bien au-delà de son palmarès qui lui est tombé dans l’oubli.

Santana est l’entraîneur du Brésil de 1982. Cette équipe géniale, qui disposait d’un milieu à 5. 5 meneurs de jeu évidemment et pas des moindres : Cerezo, Falcao, Eder, Zico et le Docteur Socrates. Suppléés par des latéraux constamment dans le camp adverse. Junior notamment, père spirituel de Marcelo.
La Coupe du Monde n’a jamais connu pareil enthousiasme que lorsque cette équipe était sur le terrain, avec une qualité de jeu proche du divin. Des joueurs élégants, instinctifs et fins, qui entretenaient un lien parfois télépathique.
Je vous laisse apprécier cette vidéo et ce but de Careca. Santana n’était plus là pour ce dernier, mais son ombre plane sur lui.

Bien sûr cette équipe déséquilibrée (contrairement à ce qu’il a pu faire dans le reste de sa carrière) n’a pas gagné.
Elle a fait mieux : elle a redonné du sens et une identité à une société Brésilienne meurtrie. Telê Santana a ré-ancré le Jogo Bonito comme l’essence du football Brésilien et leur a redonné le goût pour les effusions de joie. Ainsi, sont restés célèbres tous ces Brésiliens en tribunes qui dansaient sans même regarder le match, comme si la musicalité qui s’en dégageait se suffisait d’elle-même.

Aujourd’hui, le Brésil est à nouveau entré dans une vision avant tout défensive et physique. Malheureusement, Santana s’est éteint en 2006 et ne pourra jamais, à l’instar de Menotti, venir mettre de l’ordre dans la maison.

Pour mon troisième choix, j’aurais cité Michels ou Valeri Lobanovski, mais ils ont déjà reçu leurs hommages.
Du coup mon choix se portera sur un entraîneur à la philosophie aux antipodes des deux premiers cités : Oscar Tabarez.

El Maestro est littéralement le sauveur de la nation Uruguayenne. Depuis 2006, on ne peut imaginer la quantité de travail abattu.
Il se dit qu’il a sillonné l’ensemble des clubs du pays, y compris amateurs, pour établir des directives de formation à l’échelle nationale.

Il a mis sous son diapason tous les acteurs du football Uruguayen : ainsi travaillent de concert les clubs, la fédération, le gouvernement qui aide à la construction d’infrastructures et la sélection nationale. C’est simple : avant Tabarez, le pays accusait 20 ans de retard à tous les niveaux.

Immense respect pour ce monsieur, dont le travail de reconstruction n’a pas d’égal dans l’histoire récente du football, avec cette Copa America en 2011 et ce fantastique Mondial en 2010. Son intelligence, sa vision et sa bienveillance ont d’ores et déjà marqué l’Histoire Uruguayenne.

Preuve de sa dévotion sans faille : il est aujourd’hui extrêmement malade, voire handicapé, mais semble vouloir mourir au poste. Une folie typiquement Sud-Américaine, mais qui ne peut que renforcer sa Légende.

Au niveau de la philosophie de jeu, c’est un clone de Marcelo Lippi. Ce qui est exactement ce qu’il fallait au pays car du talent il y en avait, mais la rigueur et l’éthique de travail étaient portées disparues.

Ce qui me laisse penser qu’au fond, tous les débats idéologiques sont secondaires dans le football. C’est avant tout une histoire de compétence, d’implication et de qualités humaines. A ce niveau-là, Tabarez est un modèle. De plus, il a pour lui d’avoir entraîné (sans succès malheureusement) le plus beau club du monde :wink:

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Voila aussi pourquoi j’aime ce forum , lire ce genre de message

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Le passage de Tabarez … magnifique. On pourrait parler de football total concernant Menotti basé sur des contres attaques ?

Je ne rapprocherais pas Menotti du football total, la structure de ses équipes demeurait assez classique pour l’époque. Le comportement des latéraux par exemple était assez simple et il n’y avait que peu de permutations de postes.

Son idée de jeu reposait principalement autour du milieu de terrain qui devait être soutenu dans la création par la défense pour étouffer l’adversaire, pour lui fournir toute la liberté qu’il souhaitait. Pour compenser, les joueurs de couloir étaient beaucoup moins libres, mais très travailleurs. C’est le fondement du Tiki-Taka (appelé Toque en Argentine) jusqu’à Guardiola aujourd’hui, qui lui va jusqu’à demander aux latéraux de jouer au milieu, en plus de ses centraux.

Aujourd’hui je vois trois écoles qui produisent de très belles choses : les Menottistes, qui performent toujours (la Roja était d’ailleurs très belle à voir au dernier Euro), les Bilardistes, qui vivent à travers Conte, Deschamps ou Mourinho, et les héritiers de Lobanoski. Je fais référence à la vague d’entraineurs Allemands adeptes du gegen pressing.
Mais tous ont adopté les principes du football total, qui transcende toute idéologie et qui est désormais la base du football. Même au plus bas niveau de la dernière division de France, on atteint d’un latéral qu’il apporte le surnombre devant.

D’ailleurs, au niveau du coaching, je pense que l’on vit les plus belles heures du football. De nombreuses philosophies co-existent, et il y a de la qualité absolument partout.

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C’est incroyable quand même qu’un pays comme l Argentine et eu sans doute l un des meilleurs talent du monde en la personne de Maradona n’a jamais put être sous les ordres d’un tel entraineur comme Menotti mais sous l ère de Bilardo qui lui pour ce dernier avait des idées de jeu tres pragmatique .

Je me dis qu’est ce ca aurait put donner ? Les circonstances faisait que Diego était très jeunes en 78.

Menotti a en effet préféré ne pas le sélectionner en 1978, ce qui a créé une petite polémique. Mais c’était sûrement une bonne décision : la popularité et les attentes autour de Maradona étaient bien trop délirantes compte tenu de sa faible maturité à l’époque.

En revanche, il a bien dirigé le joueur durant la Coupe du monde U20 de 1979. L’Argentine y a triomphé et le Pibe a été élu meilleur joueur de la compétition :slightly_smiling_face:

Grazié mille , muito Obrigado a toi et spag sur cette échange .

Il avait Kempes qui jouait au même poste que Maradona, qu il jugeait trop jeune si je ne m abuse.
Et quand tu vois le mondial de Mario, tu ne peux que lui donner raison

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Bill Shankly, entraîneur légendaire de Liverpool, qui a pris les reds en 1959 en 2eme division, pour en faire des champion d Angleterre en 1964, mettant fin à la suprématie d Everton sur la ville.
Si Liverpool est un grand club, c est grâce à lui.
Sans oublier sa fameuse citation:
« Certaines personnes pensent que le football est une question de vie ou de mort. Je trouve ça choquant. C est bien plus que cela »

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