Mode Gossip.
Burton avec Monica 
Mon cerveau a twisté et lu ça « Button » dans un 1er temps tellement ça semblait plus logique malgré la différence d’âge avec Jenson.
C’est à la fois « La Belle et la Bête » et un motif d’espoir pour tous les mal foutus du monde.
Même si je n’ai pas été envoûté comme je l’aurais cru, Spielberg est vraiment le patron. Lui comme Scorsese, t’as l’impression qu’ils sont là depuis la création du cinéma, qu’ils ont 200 ans, et pourtant a chaque film c’est carré.
Dans the Fabelmans, c’est impressionnant a quel point c’est maîtrisé. Comme avec West side Story il y a deux ans, comme a chaque fois en fait.
Super film pour pas changer mais malheureusement un bide énorme en termes de recettes … sans logo Marvel c’est chaud .
Le bilan d’un très bon mois de février, sans spoil :
Caravage : 6/10
J’ai beau avoir l’habitude de regarder des matchs en Italien, avoir réservé par erreur une séance en VOST ne m’a pas forcément aidé à apprécier à fond le film. Pas mal dans l’ensemble, la thématique religieuse est fortement présente et je pense que l’histoire de fond résonne encore fortement dans la botte (y qu’à voir les sanctions pour blasphème dans le foot en 2023…) mais en tant qu’athée ça me semble particulièrement ridicule.
J’ai tout de même apprécié la patte visuelle et ça reste un bon divertissement, à voir pour les amoureux de l’Italie ou de l’art religieux.
Astérix et Obélix : 3.5/10
Dont 1 point pour le développement de l’histoire d’Obélix et 1 autre pour Julia Chen…
C’est malaisant, jamais drôle, je ne comprends absolument pas où est passé le budget. 65M pour ça c’est un scandale, il ne se passe rien, les acteurs sont en roue libre, Cotillard ridicule, Cassel ridiculisé et sans la moindre once de charisme. Y a rien qui va, passez votre chemin si vous ne vous êtes pas encore fait piéger.
Le Chat Potté 2 : 9/10
C’est beau, c’est riche, c’est bien écrit. C’est certainement pas parfait mais les petits ratés sont si facilement gommés par les réussites qu’on sort de la séance avec l’impression d’avoir vu un très grand film d’animation, que je recommande à tous les amoureux du genre.
Pépite d’animation et antagoniste d’ors et déjà dans la légende du cinéma.
Alibi.com 2 : 9/10
Ce qu’aurait aimé être Astérix : une comédie qui fait rire aux éclats 300 personnes toutes les 5 minutes.
C’est pas toujours fin mais c’est particulièrement efficace et toujours aussi référencé. Les geeks s’y retrouveront comme toujours avec Lacheau mais ce film fait mouche de 7 à 77 ans. C’est jamais simple de faire une suite et c’est encore moins facile de réussir à faire mieux mais ce volume 2 réussit ce tour de force avec brio.
Les comédies Françaises sont régulièrement pathétiques mais la bande à Fifi enchaîne les succès populaires et critiques, merci à eux.
Sacrées momies : 5/10
Je m’attendais à beaucoup mieux mais si j’ai bien compris le studio Espagnol derrière ce film réalise là sa 1ère vraie oeuvre, ça devrait s’améliorer avec le temps.
On ne retient pas grand chose de ce film, ni l’animation, ni les persos, ni les pseudos messages ou morales que ça veut faire passer. Du divertissement passe temps au sens strict, vite vu et vite oublié.
La Famille Asada : 8.5/10
Superbe film « tranche de vie » à la Japonaise sur la photographie, ou comment partir d’une thématique simple pour ensuite l’étendre et peindre une fresque particulièrement touchante sans jamais virer au pathos.
Si vous aimez la photo, le Japon, ou les 2, foncez tant qu’il est encore à l’affiche.
Je pensais que Babylon avait placé la barre assez haut pour 2023 mais il n’a fallu qu’un mois pour que je vois 3 films encore meilleurs, avec 3 propositions bien différentes les unes des autres.
7.5 de moyenne si on exclut la bouse Astérix, superbe mois de cinéma.
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Et bien vous m’avez donné envie de faire une petite critique de mes deux derniers films vus au cinéma :
- Le Chat Potté 2 :
De base c’est une simple photo de l’antagoniste vue par hasard sur Facebook qui m’a donné envie d’aller voir ce film, tellement il chie la classe ce putain de loup ! Pour le reste je savais pas du tout à quoi m’attendre en terme de qualité.
Je dois avouer que le début du film m’a un peu rebuté, car malgré l’excellence des graphismes et les scènes d’action très bien chorégraphiées, j’ai trouvé ce début de métrage un peu trop survolté et musical, limite indigeste du fait d’en faire beaucoup trop dans le « oh regardez comme on est trop cool, fun et rigolo ».
Mais une fois que les antagonistes entrent en scène, le film se pose un peu plus tout en étant très bien rythmé, et s’enrichit considérablement en terme de créativité et d’émotion, au point d’être au final un excellent film d’animation, visuellement magnifique et avec de très bons personnages, pas très loin même d’être un chef d’oeuvre du genre.
Le Loup, finalement peu présent, est effectivement un antagoniste très classe et très marquant, qui apporte quelques scènes d’épouvante pour mioches bien foutues. Peut-être un petit bémol pour sa VF, la voix est certes classe, mais y a quand même un petit quelque chose dans son phrasé qui nous rappelle un peu trop que c’est un rappeur qui le double.
En terme d’antagonistes, l’énorme surprise fut surtout pour moi ce gros fumier de Big Jack Horner, qui n’est pas sans rappeler les bons vieux méchants Disney des années 90, dans le sens où même s’il n’a strictement aucune profondeur, ça reste un méchant qu’on adore juste parce qu’il a un design marquant et que c’est complètement jouissif de le voir agir comme un gros fdp. Il apporte d’ailleurs au film une grosse touche d’humour noir bienvenue qui tranche un peu avec les autres scènes humoristiques parfois un peu trop convenues.
Bref, je conseille vivement !
- Vaincre ou Mourir :
Ouaip, rien à voir avec le film précédent. X) Vu parce que j’adore le Puy du Fou et que je rêve d’un cinéma français capable de pondre des films bien épiques et badass à partir d’épisodes de l’Histoire de France. Bon, sans surprise l’objectif n’a pas du tout été rempli avec ce Vaincre ou Mourir, il faut dire qu’avec 3 millions d’euros de budget et 20 jours de tournage au doigt mouillé, ça risquait pas de faire de l’ombre aux productions ricaines.
Le pire a cependant été évité, fondamentalement c’est pas un film ennuyeux à regarder et il est plutôt agréable d’un point de vue formel. Pour le reste ça pue trop le truc qui par manque de moyens a le cul entre deux chaises, celle d’un vrai film d’une part et celle d’un docufiction de luxe de l’autre (l’introduction faite de témoignages d’historiens, horrible comme manière de faire commencer un film !).
Les événements sont beaucoup trop rushés et manquent vraiment de souffle épique et d’émotions, les personnages ne sont pas vraiment traités comme des personnages de cinéma et en sont réduits à leur rôle historique et leur camp politique. Aucun background, aucune histoire d’amour, d’amitié ou de rivalité notables et suffisamment poussés pour que ça puisse leur donner un tant soit peu de profondeur et de vie, et on ressent très peu le poids des événements sur leur psychologie. Vraiment trop léger de ce côté-là.
Dommage, car entre les batailles, les embuscades vendéennes et les exactions républicaines, cette période était une vraie mine d’or pour faire tour à tour de l’épique, du brutal, du trash et du larmoyant. Malheureusement les scènes de combats ou de massacres sont trop charcutées et vite expédiées pour pouvoir être émotionellement marquantes, en plus de se taper une musique et une voix off trop intrusives.
Bon, y a maintenant plus qu’à attendre le Napoléon de Ridley Scott pour avoir de l’Histoire de France épique au cinéma. ^^’
A priori mes prochains films devraient être Scream 6, Mario, et les Trois Mousquetaires.
Grosse déception Empire of Light. Visuellement y a de sacrés bonnes choses dans la mise en scène (Mendes est doué, on le sait) et dans la photographie (Deakins), mais le film part dans tous les sens et ne raconte au final pas grand chose. Dommage, car l’idée d’un cinéma comme refuge des maux d’une société était un sujet intéressant, mais si mal exploité ici, malgré une brillante Olivia Colman.
Passé après les chefs d’oeuvre de Babylon et The Fabelmans était compliqué, mais pas sur que même sans Chazelle/Spielberg, le film de Mendes aurait été mieux perçu. Dommage.
Dans la semaine The Son de Zeller et Creed III (sans conviction).
The Whale est excellent. N’étant pas fan de Aronofsky j’y suis allé avec crainte mais quelle belle surprise. Dans le fond on retrouve les thèmes fort du réalisateur, mais je trouve qu’elle prenne une tournure plus nuancée, plus touchante. Magnifié par la prestation STRATOSPHÉRIQUE de Fraser, mais également d’une jeune Sadie Sink qui confirme être l’une des futures stars de cet art. Le dernier acte est sûrement un des plus réussis de la carrière du réalisateur.
Vu Women Talking, sujet intzressant, mais écrit avec aucune finesse. C’est un film écrit pour les oscars avec toute la lourdeur possible (la musique, les violons, la voix off, le combo lourdaud est la).
Vu Luther sur Netflix. Agréable mais oubliable.
Vu Creed III. Prévisible, très prévisible. On a déjà vu l’histoire 108 fois et on a du mal a être passionné. Mais pour un premier essai a la Real, MBJ fait vraiment le taf, propose quelques touches très sympas, très référencés dans les combats. Un film pas démentiel mais qui répond à la commande.
Pour l’occasion je me suis fait le marathon de la saga dans l’ordre, je n’avais vu aucun des 9 films et Creed me tentait bien (j’ai juste volontairement sauté Rocky 5 qui car unanimement considéré comme une merde). Je reviendrai dessus lors de mon récap mensuel.
Sur ma journée ciné d’hier j’ai enchaîné Creed 3 avec Ant Man 3, petite surprise de voir le même acteur jouer l’antagoniste dans les 2.
J’ai fini la journée avec Retour à Séoul puis Mon Crime, 4 films au ciné sur la même journée = record battu de mon côté. 
Pardon ?
C’est pas démentielle mais je trouve que c’est une saga qui globalement répond présent la ou on l’attend. Elle souffre - je trouve - d’une prévisibilité grandissante au fil des épisodes car les ficelles se repèrent. Mais malgré ça, il y a un univers qui reste sincère, touchant et parvient par séquence à proposer quelque chose (idem sur ce dernier opus avec un objet cinématographique intéressant sur les combats).
Et tu as évidemment bien fait pour le cinq. Quoi que même si c’est le pire, je trouve qu’on tire facilement sur ce seul film alors que c’est la fin de Rocky dans sa totalité qui peine. Je mets clairement les trois Creed devant tout les derniers Rocky.
Quand tu parles des derniers Rocky, tu veux dire 5 et 6 ?
Parce que le 4, il est quand même très costaud (relativement au niveau de la saga, j’entends. Niveau qui est sympathique sans être grandiose) ! Mon préféré de la saga d’ailleurs.
La BO du 4 est légendaire.
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Yep j’inclue surtout le six.
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@Joey On veut ton debrief sur les Oscars 
Everything Everywhere All at Once mérite vraiment tout ce succès ?
Perso, c’est l’un des meilleurs films que j’ai vu avec Maverick.
Très WTF, mais il propose vraiment qqch d’original. Après, je pense pas qu’il merite tous les oscars remportés hier, mais celui de meilleur film n’est pas forcément volé.
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Je suis passé à côté donc je vais mettre de côté toute la subjectivité car j’ai pas apprécié l’œuvre (et puis Swiss army Man des Daniel m’a tellement marqué que j’ai été déçu)
Pour ta réponse je dirais oui et non. Oui car c’est une superbe histoire Hollywoodienne. Un film absolument pas attendu et qui fait un carton aux Etats Unis (l’opposé de Babylon et The Fabelmans en gros), avec un tas d’histoires de retour improbable avec tout ces acteurs ayant gagnés hier et qui reviennent dépoussiérées après des années (le genre d’histoire adorée par Hollywood). C’est pas le film le plus costaud dans la forme ou dans le fond, mais il est à la fois hyper riche, hyper novateur tout en cochant toutes les cases qui plaisent à l’académie. Bref, c’est mérité.
En revanche est ce que cela mérite 7 titres, dont quasiment que des récompenses majeures, le plaçant parmi les meilleurs lauréats de l’histoire ? Certainement pas. Cela donne une impression faussée qu’il n’y avait que eux (et à l’ouest rien de nouveau) cette année. Or c’est dommage car ce n’est pas récompenser l’année 2022 dans sa globalité.
Je pense que le triomphe de EEAAO aurait été tout aussi parlant en ayant moitié moins de récompenses. Filer la récompense de la realisation a Spielberg et/ou du scénario aux Banshees ne m’aurait pas déplu et n’aurait pas entaché la victoire du film des Daniels. De même, autant Ke Huy Quan était archi favori (et légitime), autant voir Curtis et Yeoh l’emporter… Blanchett c’est moins fun niveau story Hollywoodienne, mais elle survole le game en terme d’acting. Et Curtis est même pas la meilleure des seconds rôles de EEAAO.
Donc voila, je trouve la réussite de Everything Everywhere All at once mérité, et logique…mais que cette réussite aurait pu ne pas se transformer en razzia partagée avec le film Netflix. Cela aurait permis de filer un prix à Spielberg, aux Banshees ou même à Babylon (scandaleux le blacklistage par contre au point de ne pas leur filer la musique…) et The Batman. Et cela aurait mis davantage en lumière la qualité globale de ce cru.
PS: Bon ça reste largement mieux que Coda & Will Smith l’an dernier.
PS 2: Brendan Fraser par contre. J’aime !
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Un prix à The Batman ? Lequel ?
Pour le second rôle féminin celle qui joue la fille dans EEAAO n’était pas nommée ? C’est à elle que je l’aurais filé.
Si. Et elle est plus méritante je suis d’accord. De l’année 2022, je ne mets que Robbie et Condon devant.
Et pour The Batman il aurait déjà dû avoir la meilleure photographie (ce scandale absent a déjà été soulevé par plein de professionnels), et je lui aurais filé le son mais en y réfléchissant ça aurait enlevé une voix a Top Gun donc ça n’aurait rien changé a mon propos.
Ok pour la photographie, j’ai eu peur que tu me cites d’autres catégories tant c’était une purge ce film.
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