Je vais passer 10 jours au Hellfest moi. 
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Ça me conforte sur nos impressions : une fois qu’on s’est bien plongés dedans, et par rapport à nos aspirations bien sûr, c’est clairement la Californie qui nous faisait le moins envie en fait, nettement derrière Utah, Wyoming, ou bien Oregon, Washington. On voit la Californie comme un passage, et on prévoit de passer peut-être 2 jours à San Francisco.
Sinon @Don, tu déménages d’où à où ?
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Et tu vas voir qui en concert ? Entre Portland et Seattle, il y a de quoi faire 
De mon côté, je n’irai pas très loin d’abord (vers La Rochelle). On commence une nouvelle tradition avec les amis de louer une baraque sur une semaine.
Et ensuite, on ira avec ma petite famille du côté du Monténegro. C’est, je pense, exactement ce qui nous convient.
(J’expliquerai ça plus tard, quand j’aurai un peu de temps)
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C’etait la route 69
À étudier pour Portland, où on a prévu de passer un peu de temps.
Pour Seattle, y a les Red Hot qui y passent quand on sera dans le coin, avec les Strokes en première partie. Ça coûte 2 reins, mais ça me fait un peu baver, j’avoue.
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Ça c’est en Mawtinique fwewe.
Fais toi plaiz, vas y hein tu vas pas le regretter !
En plus le dernier de Red Hot est loin d’etre nul, et ils vont refaire leurs classiques qui sont exceptionnels.
Perso, au niveau voyage, vu que je ne supporte pas l’avion, ça limite considérablement mes voyages. Ça sera dans l’Europe, comme tjs et en été. 
Reste a voir la destination.
Les Forêts de l’état de Washington sont folles.
Les parcs nationaux me tentent. Tout comme les smocky mountains.
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Tu ne supportes pas en mode phobie ?
Yes haha. Mais en mode phobie contrôlée, si par malheur je dois le prendre (je l’ai pris 4 fois dans ma vie, deux allers retours vers l’Espagne), je ne suis pas du genre à me mettre à hurler, pleurer etc. 
J’intériorise tout pdt que je suis à l’aéroport ou dans l’avion donc ça ne se voit pas, faut juste pas me parler car je suis pas en état d’écouter, je tente de me concentrer sur autre chose. Mais ça me rend tellement mal que j’ai une boule au ventre une semaine avant de le prendre et je mets ensuite 5 jours pour m’en remettre.
Donc c’est vraiment pas pour moi.
Moi j’avais pris l’avion de ma vie, et comme baptême j’avais fait un paris-sydney en a380 : 22h de vol + 3h d’escale 
pas rassuré du tout, heureusement qu’ils te mettent les derniers films a bord pour passer le temps.
Apres j’ai fait un melbourne-sydney en pleine pluie torrentielle la nuit, dans un avion beaucoup plus petit, j’ai cru j’allais mourrir !
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Je comprends, mon ex avait exactement le même problème, mais souvent elle pleurait dans l’avion.
C’était incontrôlable ce truc, et je comprends ta situation. Je n’ai pas peur de l’avion, mais j’ai une sorte de phobie sociale un peu chiante aussi haha
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Je vois que je ne suis pas le seul a chier dans son froc a l’idée de prendre l’avion, ça rassure 
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En effet, comme tu dis on peut difficilement faire quelque chose contre ça. La seule chose que j’arrive à faire est de le maîtriser du mieux que je peux pour que ça se voit quasi pas de l’extérieur si on ne me connaît pas. Dans les aéroports et avions, je passe plutôt pour un mec associal qui ne veut parler à personne que pour un mec qui est en pleine lutte intérieure contre son envie de faire demi tour et de prendre ses jambes à son cou.
Le problème est que l’avion mêle mes deux grandes « phobies » si je puis dire ainsi : une légère tendance claustrophobe et une grosse obsession du contrôle.
J’ai du mal avec les espaces plutôt étroits et confinés, si je suis dans un j’apprécie de laisser une porte ouverte, ou repérer les sorties, je ne suis pas le type le plus à l’aise du monde dans un ascenseur et je m’énerve si quelqu’un fait le con dedans genre sauter à l’intérieur etc. Donc l’avion, plutôt étroit, où tu dois rester à l’étroit sur ton siège, c’est pas top.
L’autre, c’est l’obsession du contrôle, ce qui fait qu’en plus de 10 ans de permis, j’ai été passager d’une voiture en tout et pour tout seulement 4-5 fois, dont au moins 3 fois quand j’étais bourré. Je dois conduire, je ne demande aucun relais sur les longs voyages, même quand on doit rouler 16-18h d’affilée. Du coup, jamais de transports en commun car je ne connais pas le conducteur, et donc jamais d’avion car je ne connais pas le pilote.
D’ailleurs, ce qu’il s’était passé avec le pilote allemand qui s’est suicidé en allant écraser son avion rempli de passagers sur des montagnes correspond EXACTEMENT à mon pire cauchemar, l’exemple que je prenais tout le temps pour expliquer à ma famille et mes potes ma crainte de l’avion (ce à quoi on me répondait : mais ça n’arrivera jamais hein, les pilotes sont ultra suivis médicalement et psychologiquement ), et ça a contribué à renforcer ma conviction que je ne monterai dans un avion qu’en cas d’extrême urgence.
Donc rassure toi @Sof , tu n’es pas seul.
Voilà pour mes états d’âme. Je dois payer qui pour la séance de psy qu’on vient d’avoir ? 
Tout pareil. 
Dans l’avion je prend toujours la place près du couloir. Si j’ai la place à côté du hublot je me sens enfermé et je panique.
Mon dernier vol (Mexico city - Paris cdg) j’ai pu prendre le siège à côté de la porte de sortie. De la place pour tendre les jambes (avec mon mètre 86 c’est une bénédiction), et personne a droite ni à gauche (y avait eu beaucoup d’annulations à cause de la remontée du covid) . Le meilleur vol de ma vie.
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Je comprends. On devrait ouvrir un topic « Psychologie et trouble du comportement ».
Mais tu sais d’où ça vient? J’ai toujours la conviction que ces phobies viennent d’un trauma de l’enfance.
De mon cote ma mère a fait une crise d’épilepsie quand j’étais petit, et mon père était venu me prendre à l’école avec un air grave, je pensais donc que c’était très grave, et que limite elle allait mourir. Je n’étais donc pas bien du tout pendant 4-5 jours et j’ai fait des crises d’angoisse à l’école, mais que j’essayais de cacher, car j’avais honte.
Et aujourd’hui, a 30 ans, je me retrouve souvent a me sentir mal (stress, maux de ventre…) des que je suis dans un endroit avec du monde. Et même si je n’en aurais jamais la preuve, je suis convaincu qu’à l’époque mon cerveau a enregistre l’information « Avoir du monde autour de soi = risque de se sentir mal » et qu’a l’image du serpent qui se mord la queue, ce même cerveau créé lui meme cette « angoisse » en public pour me dire « Hey regarde j’avais raison, quand tu n’es pas chez toi tu te sens mal! ».
En conclusion, le cerveau est con.
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Ma phobie de l’avion vient d’une sale expérience. Mauvais cisaillement du vent au décollage. On a décollé, on a fait 300 mètres et l’avion a été plaqué violemment vers le sol. Puis 20 minutes après, gros orage au dessus des Carpates.
Plus jamais repris l’avion.
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Le cerveau est bizarre en effet.
De mon côté, rien. enfance heureuse au sein d’une famille aimante et équilibrée, aucun gros souci de santé à déplorer chez mes parents ou mon frère, aucun traumatisme dans ma vie, jamais d’accident grave en voiture que je sois conducteur ou passager, jamais été bloqué dans un ascenseur, jamais de grosse trahison, que ça soit professionnel ou privé, jamais été cocu (pour autant que je sache)…
Inexplicable. Bref, revenons aux voyages des uns et des autres, ça sera plus fun que de parler de mes tocs et folies incontrôlables.
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Ça c’est vraiment pas sûr 
Je quitte la Belgique pour aller dans les montagnes en Suisse (dans le Valais, près du Val d’Aoste également). J’adore les courses de trail, j’ai prévu de mettre mes jambes en PLS sur plusieurs événements cet été.
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