Zlatan Ibrahimovic 🇾đŸ‡Ș

La grosse diffĂ©rence c’est que en mode normal tu joues avec une Ă©quipe existante donc EA « diffuse Â» l’ image du club.

En mode FUT tu construis ton Ă©quipe avec les cartes de chaque joueur et donc cela concerne l’image de chaque joueur individuellement.

Mais ça existe depuis longtemps ça nan ? Un mode ou on achĂšte/transfert des joueurs etc. Pq les gens doivent mettre de la tune mtn ? Fin si ils on su duper des millions de gens avec ça
 c’est un sacrĂ© cross-selling

Un journaliste aurait demandĂ© au coach si Zlatan pouvait ĂȘtre dispo pour le match de Parme, Pioli aurait rĂ©pondu « Difficile » :no_mouth:

Ce que tu dĂ©cris est le mode carriĂšre, oĂč en effet tu prends l’équipe de ton choix et rien ne t’empĂȘche d’acheter/transfĂ©rer des joueurs.

Pour faire simple je dirai qu’il y a 2 grosses diffĂ©rences avec Fifa Ultimate Team:

  1. Tu crée ton club de toute piÚce, en lui choississant un nom, logo, maillot etc.

  2. FUT est entiĂšrement basĂ© sur le systĂšme de cartes. En plus de sa carte de base avec les atributs fixĂ©s au dĂ©but de saison, un joueur peut avoir des cartes boostĂ©es en fonction de ses performances (s’il fait partie de l’équipe de la semaine par exemple). Il y a aussi des icĂŽnes telles que que Zidane, Maldini, R9, etc. De plus, ces cartes ne concernent pas que les joueurs, mais Ă©galement (entre autres) les stades, les maillots, les contrats, et jusqu’à peu un tas de denrĂ©es consommables pour la gestion de la fatigue par exemple.

Il y tout un marchĂ© virtuel organisĂ© autour de ces cartes, et tu gagnes de l’argent virtuel en participant aux modes de jeux FUT, ou alors en payant directement . À l’instar de tous les jeux fonctionnant autour des micro-transactions, tu te rends compte rapidement qu’il est trĂšs difficile de progresser sans payer, et finis par te faire Ă©clater en ligne par des KĂ©vin jouant avec une attaque Maradona-Thierry Henry par exemple. Ce mode est un moyen grossier de traire un maximum les gens, mĂȘme aprĂšs l’achat initial du jeu.

Je pense que Zlatan a tout Ă  fait raison de soulever la question, car on utilise plus du tout l’image des clubs en tant qu’entitĂ©s, mais bien les joueurs Ă  titre individuel. Accessoirement, tout ce qui fait mal Ă  EA me rend heureux tant je les conchie d’avoir pris en otage les fans de foot avec leur jeu qui ne progresse plus.

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Si vous dites que Zlatan a raison pourquoi ne pas boycotter le jeu ?

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Par contre je suis pas sur que beaucoup de monde achete sa carte perso, elle est vraiment claquĂ©e niveau rapidité 

Je le boycotte depuis 7 ans.

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Franchement j’ai aussi arrĂȘtĂ© il y’a des annĂ©es. Vu comment l’effectif a Ă©voluĂ© entre le dĂ©but des annĂ©es 2000 et le des annĂ©es 2010, je souffrais durant les soirĂ©es avec les gars sachant que je jouais exclusivement avec Milan.
Sinon pour revenir au sujet, suivant les explications de @Pater et @RickyMilanisti, je trouve l’approche d’Ibra lĂ©gĂ©time vu le systĂšme Fifa Ultimate Team. Faut payer pour avoir les cartes les plus performantes, il est presque impossible d’avoir une Ă©quipe lĂ©gendaire avec les petites miettes que tu gagnes. D’ailleurs les youtubeurs, gĂ©nĂ©ralement sponsorisĂ©, ont pratiquement les mĂȘmes 11.

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Encore faut-il que la législation de ton pays te le permette.

@Dieano, permette quoi ?

Les jeux de loots sont interdit dans certains pays dont la Belgique.

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@Pater, merci alors lĂ  je savais pas du tout.

Je le boycotte, depuis 25 ans. :grinning: j’étais dans la team PES et j’ai arrĂȘtĂ© quand le fantastique PES6 a laissĂ© sa place Ă  la daube PES2008.

Quant Ă  FIFA, j’y ai juste touchĂ© chez des potes ou des membres de ma famille. Suffisamment pour me dire que je m’y mettrai jamais.:grinning:

Mais pardon, on va partir en HS. Donc avant que quelqu’un ne le dise, retour au sujet. :grinning:

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Merci beaucoup pour ton explication détaillé.

Okay je pige maintenant pourquoi certain joueurs rñle pour leurs notes etc hahaha, mais c’est ridicule juste pour ça ! Enfin perso


Je suis plus trop en mode jeux vidéos, donc payer en plus pour du contenu etc oulala non merci.

Interview de Zlatan par Ambrosini.
Voila qui en dit long sur son nouvel Ă©tat d’esprit, sa luciditĂ© par rapport Ă  sa forme, son Ăąge et les performances du groupe puis l’importance qu’a eu Pioli dans son renouvellement.

Traduction:

Ibra: "Je voulais arrĂȘter, Pioli m’a convaincu de rester Ă  Milan. Et maintenant je suis trop bien"

L’attaquant interviewĂ© par Ambrosini sur Sky: « AprĂšs les six premiers mois, je ne voulais pas rester, mais le coach m’a dit: si vous partez, tout change ici Â»

TaquinĂ© par l’ancien milanais Massimo Ambrosini Ă  Milanello pour l’émission «23» sur SkySport24, Zlatan Ibrahimovic a donnĂ© ses propres perles. Jamais banal, Ibra. Et amusant aussi dans les coulisses. « Dis-moi, qu’est-ce que tu veux savoir, tous les secrets? - demanda-t-il Ă  Ambrosini -. Si je te dis tous les secrets ce n’est pas bon. Donc tu as plus d’Ibra dans le monde et il n’y a pas de deuxiĂšme Ibra 
 Â», a-t-il prĂ©cisĂ© . Puis, se rĂ©fĂ©rant Ă  quelqu’un derriĂšre les camĂ©ras: « Regarde comment il m’étudie. Il veut comprendre Ă  quoi ressemble Ibra. Personne ne sait, c’est un secret, je ne te le dis pas. Â» Et encore: « Quelle Ă©tait ta chambre, Ambro? La mienne est celle: la salle du boss Â» (et l’ancien joueur de l’AC Milan a alors prĂ©cisĂ© que c’était celle occupĂ©e par Silvio Berlusconi lors de ses visites).

MILANELLO-CASA - En parcourant les travĂ©es de Milanello, Ibra a avouĂ© se sentir «chez moi, puis quand je suis ici je fais tout ce qu’il faut faire, je ne suis pas pressĂ© de rentrer chez moi car je suis dĂ©jĂ  chez moi.
Mon premier jour il y a dix ans, je ne me souviens pas, je me souviens juste que j’ai Ă©tabli un record dans les tests
 La semaine avant que nous jouions Barcelone-Milan, la semaine aprĂšs mon arrivĂ©e.
Je me souviens que tout le monde me disait: viens, reviens avec nous
 Galliani est venu chez moi, Ă  Barcelone, il a enlevĂ© sa veste et a dit: Je ne pars pas d’ici avant que vous ne signiez.
Je n’avais toujours pas les rĂ©ponses sur ce qui posait vraiment problĂšme avec moi Ă  Barcelone, si elles pouvaient ĂȘtre rĂ©solues. J’ai agi en homme: s’il y a des problĂšmes que je ne connais pas, alors je m’en vais, dis-je. Sur moi, il y avait Milan et d’autres Ă©quipes, mais je connaissais Milan depuis l’époque de l’Inter et la valeur du club. Et puis, avec les joueurs qu’il y avait, les stimuli ne manquaient pas. Je savais que nous gagnerions quelque chose. C’était un dĂ©fi. Quand quelqu’un parle contre, il me donne l’adrĂ©naline pour les convaincre du contraire de ce qu’ils disent. Ils ont dit que c’était un dĂ©fi difficile Ă  gagner. Mais si j’ai gagnĂ© avec la Juve et l’Inter, je peux aussi gagner avec Milan, ai-je dit. Mieux vaut amener Milan au sommet que de continuer Ă  gagner avec d’autres Ă©quipes. Si j’avais eu peur, je n’aurais pas signĂ©. Et la mĂȘme chose s’est produite lorsque je suis allĂ© Ă  Manchester United. Je fais le contraire de ce que tout le monde dit ".

IBRA CHANGÉ - "Est-ce que je me sens diffĂ©rent? Oui, trĂšs diffĂ©rent - dit Ibrahimovic -. A l’époque, le niveau Ă©tait trĂšs Ă©levĂ© et j’allais Ă  deux mille Ă  l’heure, mais j’étais un autre joueur. Les choses que je fais aujourd’hui, je pouvais en faire dix fois plus. Il y a dix ans, par exemple, je descendais bas pour aller chercher la balle, maintenant je ne le fais plus car sinon je perds de l’énergie pour ĂȘtre prĂšs du but, lĂ  oĂč j’en ai plus besoin. Quand tu es plus jeune tu es plus rock’n’roll, maintenant je comprends mieux les situations. Si j’accepte un mauvais passage? Non. Si je demande beaucoup? Oui.
Ensuite, cela dĂ©pend de la façon dont vous prenez votre partenaire. Si vous vous dĂ©tendez Ă  l’entraĂźnement, vous vous dĂ©tendez aussi dans le jeu. Peut-ĂȘtre que pour les BrĂ©siliens c’est diffĂ©rent
 L’ Ă©quipe ici m’a bien pris car ils m’ont dit: montre-nous comment nous te suivons. Avec toi c’était diffĂ©rent, tu avais dĂ©jĂ  beaucoup gagnĂ©. Il y en avait beaucoup qui m’ont chargĂ©, Seedorf Ă©tait l’un des plus forts. J’ai toujours raison, j’expose ma vision, alors tu vois qui a raison.
Physiquement aujourd’hui je suis bien mieux qu’avant ".

LE MILAN AUJOURD’HUI - "Plus les annĂ©es passent, plus un joueur change, mĂȘme dans sa façon de jouer - a continuĂ© Ibra -. A Milan, nous avons un entraĂźneur qui demande Ă  jouer d’une certaine maniĂšre. J’aime ça, Pioli a trouvĂ© un moyen de jouer pour faire ressortir le meilleur de mes qualitĂ©s et me mettre en mesure d’aider l’équipe de la meilleure façon possible. Il me demande beaucoup de choses, comme il le demande aux autres. C’est normal que je veuille toujours jouer. Parfois je lui dis qu’il vaut mieux que je me repose, pendant que lui prĂ©fĂšre me faire jouer 45 minutes pour me sortir ensuite. En Europa League, par exemple. J’ai des responsabilitĂ©s et mes coĂ©quipiers me respectent beaucoup. J’aime cette situation. OĂč pouvons-nous aller? Voyons voir, l’équipe a tellement faim, ils veulent vraiment, et puis on va bien. Il n’y a pas de rĂȘves ni d’objectifs, nous jouons un match Ă  la fois. J’ai mon objectif, mais en tant qu’équipe, nous devons faire mieux que la saison derniĂšre. Nous ne disons pas: nous devons arriver lĂ . L’équipe est trĂšs jeune, des gars ils n’ont pas beaucoup de sentiment avec la victoire. Maintenant, il ne faut pas se dĂ©tendre et quand on entre sur le terrain, il ne faut jamais ĂȘtre satisfait. Nous savons que nous ne sommes pas comme la Juve et l’Inter, ici il y a des joueurs qui ne peuvent pas jouer Ă  tous les matchs, ils doivent grandir. Ils n’ont pas l’habitude de jouer pour atteindre certains objectifs. Je pense que nous pouvons atteindre la Ligue des champions, mais ce n’est pas seulement le talent qui compte, mais aussi le sacrifice, la discipline, tous les petits dĂ©tails qui font la diffĂ©rence. "

TOUJOURS AU TOP - "Je n’aime pas les gens qui me disent toujours oui. On dirait qu’ils sont un patron ou un prĂ©sident, ce n’est pas le cas. Je suis moi-mĂȘme et nous discutons - dit Ibra -. Je mets beaucoup de pression, c’est vrai, je demande beaucoup et je ne fais pas de bisous Ă  tout le monde. J’ai vu « The Last Dance Â» (le documentaire sur Michael Jordan, ndlr), la mentalitĂ© est la suivante. J’ai gagnĂ© ce que j’ai gagnĂ© et je suis toujours lĂ , il y a une raison. Peu de gens peuvent comprendre les pressions qui existent Ă  ces niveaux, j’ai rĂ©ussi tout au long de ma carriĂšre Ă  rester au plus haut niveau. A ce niveau, soit vous mangez, soit ils vous mangent. Et j’ai choisi de manger. Que vais-je faire quand j’arrĂȘterai? Nous verrons. Je discipline mes enfants parce qu’ils doivent comprendre comment les choses fonctionnent. Un avenir en tant que coach? Je ne pense pas, ĂȘtre coach est stressant. Je ne sais pas si je pourrais voir des joueurs qui ne font pas ce que j’ai fait. Tant que je peux ĂȘtre bien, je continue. Si vous ĂȘtes physiquement bien, vous pouvez le faire, comme Totti. La qualitĂ© ne manque pas. Parfois, les joueurs n’acceptent pas que ce soit fini, mais cela est dĂ» Ă  l’ego. Vous pensez que vous ĂȘtes toujours le plus fort, que vous pouvez le faire. Je n’ai pas cet ego parce que je suis rĂ©aliste. Je suis allĂ© en AmĂ©rique parce que je savais que je ne pouvais plus faire les choses que je faisais en Angleterre. LĂ , mon ego a chutĂ© et je suis allĂ© en AmĂ©rique pour repartir de zĂ©ro. Et en deux ans lĂ -bas, je me suis senti vivant, Ă  tel point j’ai dĂ©cidĂ© de retourner en Italie. Dans les premiers mois Ă  Milan, je ne me sentais pas trĂšs bien, je ne m’étais pas entraĂźnĂ© depuis un moment. AprĂšs les six premiers mois, Pioli m’a demandĂ©: que veux-tu faire? Je ne continue pas, ça suffit. Le sacrifice que j’ai dĂ» faire Ă©tait de trop, je pensais aussi Ă  ma famille en SuĂšde, pendant six mois ça va, mais si je fais une autre annĂ©e comme ces six mois, non. Le lendemain, Pioli m’a rappelĂ© et m’a dit: je vous laisse dire non trop facilement, vous devez rester, si vous ne restez pas ici, ce sera autre chose. Ce n’est pas Ă  cause du contrat que je suis restĂ©, Ă  cet Ăąge ça n’a pas d’importance. Les valeurs et le respect comptent. Le dĂ©fi Ă©tait encore plus difficile. Je ne voulais pas avoir de regrets, alors j’ai appelĂ© Mino Raiola et lui ai dit: d’accord, fermez tout. Suis-je prĂȘt Ă  arrĂȘter maintenant? Non, parce que je me sens trop bien ".

Les 2 derniùres parties sont particuliùrement enrichissantes et en disent long sur l’homme de valeur qu’il est vraiment et ce qu’il apporte à ce groupe :heart_eyes:

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Merci pour la traduction.
La petite pique aux brĂ©siliens, Ă  l’époque il avait aussi sorti quelque chose comme: je prĂ©fĂšre joueur avec Inzaghi qu’avec les brĂ©siliens qui me tournent autour (en rĂ©fĂ©rence Ă  Ronaldinho, robinho et Pato).

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Super interview, on comprend mieux comment il a pu changer le groupe avec son exigence et sa mentalité

Vraiment quand il dit qu’il ne se voit pas coach c’est en opposition avec son discours, il a toutes les qualitĂ©s pour certainement

Je trouve au contraire qu’il est trĂšs lucide et qu’il n’a effectivement pas le profil et les qualitĂ©s d’un entraĂźneur. Zlatan c’est avant tout ce qu’on appelle un « leader par l’exemple Â», ce qui colle Ă  un statut de joueur expĂ©rimentĂ© qui veut faire Ă©voluer ses coĂ©quipiers. Un coach n’est pas vraiment un leader par l’exemple vu qu’il n’est pas sur le terrain, il doit plutĂŽt avoir des qualitĂ©s d’analyse des profils de l’équipe pour en tirer le meilleur parti.

D’ailleurs quand Zlatan dit qu’il ne se voit pas sur un banc car ça l’irriterait de voir les autres ne pas rĂ©ussir des choses qu’il rĂ©ussirait Ă  faire, c’est typiquement le genre de comportement qu’un coach ne peut pas avoir.

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Ça me fait penser Ă  Henry. C’est justement ça qui semble manquer au français pour endosser rĂ©ellement le costume de coach.

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Il a trop besoin d’ĂȘtre dans la lumiĂšre, ce ne sera peut-ĂȘtre pas sur un banc ou pas directement mais je suis sĂ»r qu’on en a pas fini avec le Z.