« Alessandro Nesta au Milan : le déchirement / Un jour, un transfert / Épisode 11 / SOFOOT.com » Alessandro Nesta au Milan : le déchirement / Un jour, un transfert / Épisode 11 / SOFOOT.com
Sandro 
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J’aime tellement Nesta et je hais tellement la Lazio que je vis dans le déni permanent en m’efforçant d’oublier que c’est un laziale d’origine et de coeur 
Après, il explique parfaitement l’origine de son attachement pour ce club qui ne méritait pas à mes yeux de compter parmi eux un joueur si élégant, intelligent et talentueux, mais ça se comprend tant être supporter est aussi un héritage/une transmission et se forge dès l’enfance. Pourtant, il contraste tellement avec la large frange d’abrutis qui arborent leurs tribunes ainsi que quelques joueurs très symboliques de leur club (cf Di Canio…) que je ne cesse de me dire qu’heureusement qu’il a du nous rejoindre pour quitter le côté obscur de la force même si je comprends et compatis avec son déchirement.
Les malheurs de la Lazio à cette époque ont ainsi pu faire notre bonheur
Par contre, je regardais il y a peu un Real-Lazio du début des années 2000 en C1, les romains avaient un effectif absolument monstrueux. Dans cette période, dire qu’ils ont vu passer Crespo, Nedved, Stankovic, Veron, Nesta, Stam, etc…, même si on réunissait toutes les stars actuelles de la Serie A tout clubs confondus, limite ça ne ferait pas le poids contre cet effectif de la Lazio à cette période 
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Non mais la Lazio de cette époque, honnêtement même moi je les appréciais et les soutenais à fond dans leurs épopées européennes par exemple.
Honnêtement à cette époque là en Série A, j’avais 10-12 ans, il n’y avait aucun club Italien que je n’aimais pas.
L’Inter avait des Ronaldo, Baggio, Zamorano, etc,
La Juve avait des joueurs comme Del Piero.
La Roma avait Totti ou Montella notamment.
La Lazio avait les joueurs que tu cites.
Parme avait une génération assez dingue également.
La Fio n’en parlons pas, j’adorais Batigoal ou Rui Costa.
Puis Milan qui avait recruté Sheva en plus de joueurs comme Maldini.
Dans chaque équipe, il y avait des joueurs que j’appréciais. Et des magnifiques joueurs en plus.
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Il est clair qu’encore sur la 1ère moitié des années 2000, la Serie A réunissait la grande majorité des meilleurs joueurs de la planète et pourtant, hormis le Milan de Carletto avec un football collectivement plus rôdé, les parcours des clubs italiens en coupes européennes devenaient globalement décevants après une décennie 90’ archi-dominée (hormis quelques exceptions).
Un club comme la Lazio sur le papier avait un effectif pour détruire n’importe quel club et c’est un lourd échec de ne pas avoir atteint ne serait-ce qu’une demi-finale de C1 avec l’effectif qu’il y avait.
Lors de ce match Real-Lazio que j’ai revu par hasard récemment, à part le secteur offensif des galactiques du Real, la Lazio présentait une équipe plus équilibrée/complémentaire sur toutes les lignes sur le papier et globalement au moins aussi talentueuse si ce n’est plus et pourtant, certes le Real gagne de peu mais ce qui perd à mon sens la Lazio sur ce match et qui a causé la perte du football italien à petit feu en y réfléchissant rétrospectivement via ce prisme, c’est la physionomie de jeu où le Real montrait une ambition très offensive en imposant son rythme là où la Lazio cherchait avant tout à rester bien en place tactiquement et faire reposer ses actions offensives sur ses talents individuels.
La Lazio avait les armes pour tenter d’imposer son rythme, mettre le pied sur le ballon, construire ses actions offensives collectivement mais elle se montrait frileuse et n’a tenu tête à un Real entreprenant que par ses individualités et particulièrement la masterclass de Crespo ce jour là.
En somme, l’Italie était restée figée dans son football des années 90’ avec un collectif rugueux, solide et discipliné puis des actions offensives venues d’ailleurs par des individualités hors normes apportant l’étincelle, ça suffisait quand la Serie A rassemblait absolument tous les meilleurs joueurs de la planète (ou presque) et face à des équipes étrangères n’ayant pas encore accomplie leur révolution mais au début des années 2000, la Liga a pris le dessus ainsi que la la PL en rééquilibrant peu à peu le rapport de force au niveau des stars recrutées et surtout en appliquant une nouvelle philosophie de jeu plus ambitieuse devant laquelle la Serie A s’est globalement faite dépassée malgré des équipes de haut rang pouvant encore rivaliser voire dominer sans problème sur le papier.
D’ailleurs, encore maintenant, l’Italie est encore enfermée dans ce carcan d’une vision tactique du football et individualiste du jeu offensif (cf Allegri par exemple) là où les 3 autres grands championnats (PL, Liga et Buli) ont intégré une vision plus stratégique du jeu et collective dans les mouvements offensifs avec un football total. Et forcément, quand tu n’as plus des Batistuta, Sheva, Nedved, Del Piero, Crespo, Rui Costa, Adriano, Ronaldo, Baggio, Davids, etc…, le fossé n’est que plus flagrant.
Comme toi, j’ai toujours soutenu tout club italien en Coupe d’Europe (sauf rares exceptions comme les Juve-Ajax, Torino- Ajax) mais le football italien des années 90’ et 2000 a plus fait vibré mon coeur et émerveillé mes yeux d’enfant/ado par les étincelles de ses individualités que par la conception de son jeu collectif (hormis le Milan de Sacchi qui a définitivement transporté mon coeur du côté rossonero en plus de l’héritage rossonero que m’a apporté mon grand père ).
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Nooooo way ! 
itihad zemamra 
!
Les marocains du forum seront choqués !
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On l’est effectivement…c’est plus ou moins niveau CFA en France.
C’est triste pour un joueur qui était considéré comme un gros talent de notre primavera.
C’est dommage mais s’il avait explosé dans le milan actuel, je suis sûr qu’il aurait eu une meilleure carrière.
Étant encadré par des Taarabt, Balotelli, Niang et Rami c’était inévitable.
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Lui même était un joueur pressé, qui s’est monté la tête bcp trop vite. Avec la pression qui va avec et les personnes peu fréquentables également qui gravitaient autour de lui.
Si t’as personne pour te dire de rester humble, voilà ce que ça peut donner.
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Peut etre que milan en avait fait aussi toute une histoire avec ce joueur qui n’était sans doute pas si fort que ca, dans une période où l’entité AC Milan était devenu complètement random a la limite de l’oubli.
Il fallait donc sortir un produit marketing puisque sportivement milan ne répondait plus present depuis de nombreuses années.
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Je vous rejoins totalement. Pour être claire mon message n’avait pas pour but de le dédouaner en pointant du doigt l’environnement malsain du Milan de l’époque.
C’était surtout pour dire que j’aurai voulu voir un tel talent dans un Milan qui tourne bien, comme celui d’aujourd’hui. Avec notamment un Ibra qui sait recarder et inspirer les jeunes par son professionnalisme.
Étiqueté de future star à 15 ans, pubs Nike avec Neymar à 16.
Voilà ce qui arrive quand un jeune joueur n’a pas les ressources mentales ou l’entourage pour le recadrer.
Le système broie les plus faibles, c’est une sorte de sélection naturelle footballistique.
Sur sofoot : Mastour du monde 
Merde Dida qui s’en va pour des raisons personnelles et remplacer par Flavio Roma. 
J’ai perdu tout mon influx nerveux avec l’histoire de Maldini, donc c’est sûrement pas le départ de Dida qui va me faire stresser. 
Un entraîneur des gardiens, ça se remplace sans souci.
Excellente route à lui et merci pour tout. Et bienvenue au nouveau !
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Tu as raison sur Dida, mais c’était pas le bon moment de nous sortir ça après la frustration qu’on a eu sur Maldini et le début d’ouverture du marché.
Il a été remplacé par son remplaçant de l’époque ! 
C’est un remake de Retour vers le futur. 
A Padova où Mirabelli est désormais DS, il est actuellement en pleine négociations avec Raiola pour prolonger le contrat de Donnarumma. Des négociations où il serait à la rue comme il y a 5 ans, sauf qu’aujourd’hui elles ont lieu avec Enzo pour Antonio. 
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Savoureux
Voila vu qu’il à un club, petit message du Milan
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Ca nous donne donc la réponse pour le timing du message d’adieu que recevra Romagnoli, on attend donc qu’il signe ailleurs pour cela.
Je ne pouvais pas croire qu’avec Maldini au sein du staff dirigeant, Milan ferait preuve d’ingratitude envers ses anciens, surtout à un homme fidèle et valeureux humainement comme Romagnoli, comme durant la Bant’era avec Ambrosini.
Même si je n’ai pas aimé ses déclarations de l’été dernier où il s’est joué des tifosi pour arriver à ses fins, Kessie méritait bien ce petit hommage pour ses adieux, lui qui n’a jamais ménagé ses efforts sur le terrain pour notre maillot durant toutes ces années et ayant activement participé à notre ascension de l’ombre à la lumière.
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